•      Qu'est-ce que c'est encore que ce truc ? Ce truc, c'est un extrait du roman que j'essaie d'écrire (pour ceux qui suivent, c'est celui dont l'héroïne s'appelle Moly et dont vous pouvez retrouver un autre extrait ici !) et que j'écrirais en 40 ans s'il le faut parce que j'y tiens vraiment.

         Comme j'ai les grandes lignes de l'histoire en tête mais pas tous les détails, j'écris des morceaux de texte sans liens apparents les uns avec les autres. Donc forcément, c'est un peu compliqué pour vous de tout comprendre, désolée ! ^^' Mais ça m'amuse de publier quelques extraits quand même.

         Dites-moi dans les commentaires ce que vous en pensez et si ça vous donne envie de lire l'histoire complète ou pas !

          Ici, c'est un moment de grande tension et que je situerais pour l'instant à la toute fin du tome 2 (c'est censé être une trilogie) donc forcément, y a du suspens ! Mais je trouve que ça verse un peu trop dans le pathos : vous en pensez quoi ?

     

     

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  • Nouveau texte avec des mots imposés !

    Autocritique : je le trouve mieux que le premier.

    Mais vous, qu'en pensez-vous ? Laissez des commentaires !

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  •      J'ai retrouvé les listes de vocabulaire qu'une de mes profs d'anglais donnait à apprendre chaque semaine. Comme il y a vraiment des expressions bizarres, je me suis dit que ce pourrait être amusant de tenter d'écrire des minis récits au fil de la plume pour essayer de replacer ces expressions dans l'ordre de la fiche. C'est pourquoi il y a un petit "#1" dans le titre de l'article, c'est au cas où il me prendrait l'envie d'en écrire d'autres.

         Voici donc le récit écrit en utilisant la première fiche. Les mots imposés sont ceux écrits en italique et en gras.

     

    Auto-critique : le début est, je trouve, plus amusant que la fin.

    Mais surtout, n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez !

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  •             C’est l’heure. Je me connecte, désireux d’établir un lien avec cette charmante demoiselle. La première chose à faire, c’est  de regarder mes mails. Ça ne sens pas bon, j’ai un message de mon voisin. Celui-là, c’est un vrai molosse, le genre de type à qui il faut toujours dire bonjour pour ne pas s’attirer d’ennuis. Il travaille dans la police, à la brigade des stups il me semble. Je m’empresse de lui répondre. Voilà qui est fait. A présent, je quitte ma boîte mails. Il est tant d’aller faire un tout sur les réseaux sociaux. Apparemment, la jolie petite rousse du coin de la rue n’a toujours pas répondu à ma demande pour que l’on soit amis, alors je ne peux toujours pas aller sur son mur. Je vais insister encore un peu parce qu’elle est vraiment mignonne. Tiens, il y a un tweet de Clovis. Il dit qu’il y a eu un barbecue hier. Il a mangé du poulet rôti. Sacré Clovis ! Toujours là où il y a de la bonne bouffe ! Je vais laisser un tweet moi aussi. Amusant, j’ai déjà un follower ! C’est la charmante demoiselle. Elle est vraiment adorable, elle ramasse chacune de mes petites citations. Je crois qu’elle est fan ! Bon, les réseaux sociaux, c’est fait ! Allons faire un tour sur le reste de la toile. Justement, voici un site où ils vendent des souris d’occasion. Cela tombe très bien, la mienne commence à me lâcher : je n’arrive plus à faire de couic droit. Je me précipite sur la petite grise qui à l’air de marcher encore très bien. Mince, elle a disparut ! Je n’aime vraiment pas quand il y a des lézards, ça fait toujours fuir les souris. Si j’attrape celui-là, je vais lui faire sa fête ! Zut ! Décidément, les problèmes s’enchaînent aujourd’hui : ma connexion m’a lâché ! Il faut absolument que j’essaie de la rétablir sinon la charmante demoiselle va s’inquiéter. Voyons, où est-ce que ça a lâché ? Au même endroit que d’habitude, évidemment ! Ce n’est pas étonnant la prise en main est de mauvaise qualité. Dépêchons, il faut que je la retrouve le plus rapidement possible. Où l’ai-je laissée ? Il y a du bruit ; j’entends quelqu’un m’appeler. Serait-ce … ? Mais oui, quand on parle du loup ! C’est ma charmante demoiselle qui court vers moi en criant mon nom :

                -Baloo ! Tu m’as fait une de ces peurs ! Il ne faut pas t’enfuir comme ça ! Allez, viens, on rentre à la maison.

                Voilà, elle a récupéré ma laisse, la connexion est rétablie ! Elle a raison, j’ai passé suffisamment de temps au parc pour l’instant, il faut rentrer. Surtout que j’ai une folle envie de jouer à la baballe.


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  •             Il fait beau. Je lève les yeux vers les bourgeons des arbres qui se découpent sur le ciel bleu de ce début de printemps. Une brise légère refroidit l’air. Tout en marchant, je regarde le soleil se lever au-dessus du parc de la mairie. La grande tour en son centre projette son ombre dans ma direction. J’entends un croassement joyeux de corbeau. Je traverse le boulevard en face de la pizzeria. La journée promet d’être excellente. Les nuages sont colorés d’un rose barbe à papa par les rayons du soleil. Je regarde en direction de l’hôtel de ville. L’imposant bâtiment est à contre-jour. Pour l’instant, il n’a pas changé, mais avec les récentes élections, je m’attends à des modifications, même infimes. Peut-être le gris des murs sera-t-il plus sombre, peut-être s’éclaircira-t-il, peut-être que le vent tournera et les drapeaux européens devant l’entrée flotteront en sens inverse. L’avenir le dira. Je poursuis ma route en longeant un parc, sous le couvert des arbres. Grâce à un trou dans la haie d’arbuste, j’aperçois les fleurs de différentes teintes violettes longeant un chemin de gravier. Arrivée près du portail, j’entre dans le square. Je me dirige vers l’étendue d’eau à ma gauche pour regarder la jeune fratrie de canetons zigzaguer à sa surface. Les oiseaux chantent, un nombre incalculable de pigeons vole en cercles concentriques au-dessus de ma tête. J’accélère le pas. A présent, à ma droite, il y a une statue solitaire au pied de laquelle j’aperçois un écureuil. Le petit animal m’a lui aussi repérée et s’enfuit à toutes pattes. Je lance alors un sourire bienveillant à la femme en pierre, puis je continue ma route. Je passe à proximité de l’Osmaronia. C’est le nom que j’ai donné à cet arbuste près du chemin car c’est celui qui est écrit sur la plaque explicative près de lui. Je voulais chercher ce nom dans le dictionnaire. Je ne l’ai toujours pas fait. Je passe sous le porche, près de la statue d’éléphant grandeur nature et me voilà dans la ville. Je tourne en direction de la place du rectorat. Plus de pépiements d’oiseaux. Seuls les corneilles et les pigeons fréquentent cet endroit. Des bruits de moteur me parviennent de la rue parallèle à celle où je me trouve. Un vacarme incroyable manque de me faire sursauter tandis que je longe un chantier. Je traverse la petite rue après avoir cédé le passage à toutes les voitures qui n’ont pas pris la peine de s’arrêter au passage piéton. Avec celles venant dans le sens opposé, j’ai plus de chance. Une voiture jaune au toit ouvrant me laisse passer. Je remercie le conducteur d’un sourire que j’accompagne d’un geste aimable de la main. J’espère que cela apportera un peu de joie de vivre à ce monsieur. Après tout, le matin, les gens sont tellement pressés qu’ils ne font plus attention aux autres. En voiture, cela provoque des refus de priorité et des accidents. A pied, ce sont des soupirs furieux et des grognements : « Peux pas faire attention ? » Je tourne à l’angle d’une rue, évitant de justesse une collision frontale avec une femme en longue veste noire. Je regarde le parking privé de cet immeuble d’habitation. Des pétales de fleurs roses tombés de l’arbre qui s’y trouve recouvrent le sol. Je passe près de l’église à l’inquiétante statuette d’albâtre représentant la vierge Marie. Puis j’arrive sur la place du marché. Le stand de fruits et légumes est installé. Oranges, citrons, concombre mais aussi des fraises à l’aspect juteux et des bouteilles de sirops et de jus colorés. Je perçois alors une odeur alléchante de fromages à proximité du stand voisin. Si je n’avais pas pris de petit déjeuner ce matin, je crois que j’aurais été capable de m’en acheter un morceau. Me voilà à présent près d’une école primaire. Les enfants rient en jouant dans la cour tandis que des mamans en retard les y abandonnent après un dernier bisou. Je croise justement l’une d’elle, avec sa petite fille et son manteau rose, en train de raconter je ne sais quoi à propos d’une certaine Océane alors que sa mère lui demande d’accélérer le pas. Quant à moi, je prends à gauche. Au bout de la rue, à droite. J’arrive enfin à destination.


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